L'autodidacte

À propos

On ne nait pas dev, on le devient.

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Qui je suis en une phrase : Anthony Capirchio, génération 86, marié à Farah, père d’Ismaël et dans la tech depuis une quinzaine d'années..

Ma transition vers la tech

Dans les années 2000, je m'intéressais à ce qu'il était possible de faire sur internet.

Pour être parfaitement sincère, je ne savais pas du tout par où commencer, quoi apprendre. Malgré une proche qui travaillait plus ou moins dans le milieu, je n'ai pas eu d'aide pour m'orienter. À côté de ça, j'étais en pleine campagne, avec un accès à internet une fois par semaine depuis un cybercafé, autant dire que c'était pas gagné.

Vers 2003, un accès internet à la maison m'a permis de vraiment me plonger dans la découverte de Photoshop puis de Flash.

Mais c'est en enchaînant les missions d'intérim que j'ai commencé à vouloir me consacrer à la tech. Des chantiers à l'usine, je ne me sentais vraiment pas de continuer comme ça indéfiniment.

L'objectif était assez clair : devenir développeur.

J'ai bûché pendant des nuits, des semaines, des mois à bidouiller des trucs en PHP. Des sites pas fous à des débrideurs megaupload, ça partait dans tous les sens et pas forcément dans la bonne direction. Il me manquait de la méthode et des projets plus concrets pour arrêter de faire simplement de la bidouille.

Le problème c'est que dans le Lot-et-Garonne, trouver un poste dans le web était mission impossible. Ajoutons à ça un profil non-diplômé et pas franchement expérimenté, obtenir un job tenait de l'illusion.

Comme beaucoup, je me suis tourné vers le freelance. Ce qui m'a permis de me professionnaliser un peu, mais avec le faible volume de revenu que cette activité générait et les rares missions d'intérim que j'avais (je voulais me consacrer au dev, ce qui m'a un peu enfermé dans une grotte pour être honnête), il fallait que je me secoue un peu, déjà parce que le propriétaire de mon appartement aimerait que je comble le retard de loyer et parce que je ne pouvais plus me contenter de rêver mon métier, je devais le vivre.

C’est alors que j’ai dû retourner en région parisienne pour commencer à enchaîner les entretiens. De la SSII (ESN) qui faisait des entretiens sur papier au crayon aux éditeurs faisant passer des entretiens largement plus techniques, mon bonheur fut de trouver une agence qui voulait bien de moi. C'était sous-payé, mais à l'époque j'étais à la limite d'être une fraude, alors pour 25k, je prenais.

J'ai pu faire mes armes, sortir un peu de mon introversion et surtout travailler en binôme avec Farah qui deviendra quelques années plus tard mon épouse.

À l'issue de ce job, j'avais la dalle, je voulais aller plus haut, plus loin et avec cette première expérience et la liberté que j'y avais pour tester et apprendre, j'ai pu enchaîner d'autres job et missions qui m'ont permis de toujours relever le niveau et découvrir des problématiques sans cesse différentes.

Aujourd'hui je suis dans une période de rétrospective où je me rends compte que j'ai emprunté beaucoup de fausses routes dans ma carrière et que j'ai eu tendance à trop négliger les bases sur les premières années. Ça a clairement été un frein et c'est pour cette raison, entre autres, que j'ai souhaité créer ce site, afin de partager ce qui est à mon sens nécessaire pour évoluer plus facilement dans le dev.

Mon obsession pour les pieuvres ?

Ma société s'appelle Octopus Project. Elle est nomée ainsi car lors de sa création, l'idée était d'avoir une structure intervenant sur toute une gamme d'activitées.

Finalement la société est rester dans un domaine assez restreint, mais sur le plan personnel, je n'ai jamais céssé de m'interesser à diverts sujets. Qu'il soit question de musique (ancien DJ / producteur), de photo, de dev, ... j'aime lidée de pouvoir toucher à tout sans réélement me fixer de limite.

Depuis plus de dix ans j’interviens dans différents contextes, pour du développement (principalement JS et Go), de la conception (produit, architecture) ainsi que la gestion de projets techniques.